Le site existe depuis
2010 mais connaît ces derniers mois une véritable explosion de
fréquentation. Il s'agit de "punaiser" ("to pin" en anglais) des photos,
vidéos sur un tableau virtuel. Présentation.
Imaginez un frigo, avec la
photo du dernier jean que vous désirez acheter, une vidéo du dernier
clip de votre groupe préféré, ou encore la recette de cookies que vous
souhaitez faire ce week-end. Avec des commentaires sous chaque élément.
Et des gens qui partagent ce qu'ils apprécient. Vous êtes sur Pinterest.
Objectif
: punaiser ("to pin" en anglais) ce qui vous intéresse. Ce réseau
social, né en 2010, a vu sa fréquentation exploser ces derniers mois. Selon Les Echos,
il compterait déjà 20 millions d'utilisateurs - mais seulement 100.000
en France -, avec une croissance de +4.000% en six mois. Et pourtant, le
site en encore en phase de test et est accessible uniquement sur
invitation.
Publicité gratuite
L'intérêt de Pinterest
est également commercial. Les marques voient leurs produits exposés par
des utilisateurs. Au point qu'il n'y a pas de publicité sur le site :
celle-ci est réalisée gratuitement par les utilisateurs "épingleurs".
Selon une étude du cabinet Shareholic parue en janvier, le site attire
plus de curieux vers les sites de commerce en ligne que Youtube,
LinkedIn et Google+ réunis.
Comme tout réseau social, Pinterest est décrit comme "addictif" ou encore comme "le dernier outil en date de perte de temps pour les masses",
pour la journaliste Avery Spofford sur son site shefinds.com. Le design
est épuré. L'internaute peut autant ouvrir son propre tableau
d'affichage que faire des recherches par catégories. D'autres sites
proposent déjà d'épingler leurs contenus sur Pinterest. En échange, le
site demande de respecter les droits d'auteur des images épinglées. Et
pourtant, l'entreprise ne compte qu'une douzaine de salariés dans la Silicon Valley.
Source: tf1